Scramble

Comme hier (12/11) , coup de téléphone à 13h00, c’est JLB :

JLB: « Il fait beau on va au terrain ? »

Moi: Oui j’ai préparé le Spit.

JLB/ « Super je prépare l’appareil photo, à tout à l’heure »

Depuis le temps qu’il attend pour prendre l’air c’est le moment rêvé. De fait 14h30 l’avion est monté et prêt à décoller. Précautions d’usage,  essai radio et tout le toutim. Le moteur part au quart de tour, il y a des chevaux ça rassure. C’est à mon tour de baliser et comme Jean Luc hier moi c’est pas les genoux mais les doigts qui tremblent un peu. Le Spit est en bout de piste, vent de sud est décollage vers Villons sur la grande piste. Mise des gaz progressive, il est sur ses deux roues, un léger coup à cabrer et il est dans l’air bien à plat, juste un coup de trim à piquer et  je ne touche à rien d’autre,  il vole  à MERVEILLE. J’entend les déclics de l’appareil à Jean Luc,  il  mitraille à tout va. Je rentre le train il accélère un peu mais rien de plus tout est parfait. Comme je le sens bien, j’attaque,  passages bas, tonneaux, immelmanns s’enchaînent à un train d’enfer. L’avion est docile et trés homogène sur tout les axes. Un peu chatouilleux à la profondeur. Je passe un dernier tonneau et là stupeur,  le moteur cale, remise à plat,  sorti des trains je contrôle et,  alignement sur la piste pour un premier atterro je rêvais mieux, je me croix trop bas , JLB me rassure:  « tu rentres » me crit-il,  effectivement il allonge le bougre, c’est là que je regrette de ne pas avoir mis de volets, finalement  tout ce passe bien jusqu’au moment de mon arrondi un peu trop à cabrer et il remonte de deux bon mètres  mais toujours avec de la vitesse. Je termine au bout de la piste le nez par terre et mon hélice brisée en deux. Plus de peur que de mal finalement.  En fait après démontage du capot, je m’aperçoit que le pot et complètement desserré, je pense que de là vient le calage moteur. (a revoir).

Le  9GC  a retrouvé ce soir son hangar les meccanos sont déjà dessus pour le préparer pour un prochain vols.

Merci à Jean Luc pour sont aide et ses superbes photos qui immortalise le premier vol.

Pascal L.

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